La médiation animale
Quesako ?
De nombreux termes coexistent : zoothérapie, thérapie assistée par l’animal, médiation animale.
La médiation animale est un soin alternatif non médicamenteux, auxiliaire aux thérapies conventionnelles, ou l’animal joue un rôle d’intermédiaire auprès du bénéficiare, souffrant de troubles mentaux, physiques ou sociaux et permet ainsi de réduire le stress ou les conséquences d’un traitement médical ou des problèmes post-opératoires. Les animaux sont de véritable « éponges », ils ressentent vos émotions, et sont spécialement éduqués pour ce format.
La médiation animale aide notamment à maintenir ou à améliorer le potentiel cognitif, physique, psychologique ou social des patients. Cette pratique est adaptée à tout public, et se pratique en individuel ou en petit groupe de 3 à 4 personnes maximum.
L’objectif étant le mieux-être et donc améliorer la qualité de vie de la personne.
Le fonctionnement ?
Intervenant / thérapeuthe
Le thérapeuthe est capable d’analyser le comportement du chien. En binôme avec celui-ci, il observe, écoute, met en œuvre les exercices durant les séances, évalue les différentes réctions et réajuste si besoin.
Il introduit une relation intuitive et intentionnelle avec le patient.
Bénéficaire / Patient
Le patient sollicite toutes ses fonctions qu’elles soient intellectuelles et cognitives, relationnelles et sociales, physiques et motrices, également de coordination et d’adaptation, ou sensorielles.
Il se créer une alliance, un univers sécurisé entre l’animal et le thérapeuthe !
Animal / médiateur
L’animal domestique est bien connu pour sa fidèle compagnie, sans jugement, il reste totalement disponible pour ses interlocuteurs. C’est un confident, il amène de la douceur durant les séances. L’animal est un catalyseur social, un « objet », transitionnel miroir des émotions des patients. Il a la facilité de rassurer, et sécuriser la (les) personne(s) en séance.
Nous parlons de relation authentique en l’animal et le patient !
L’entourage du patient
Le soutien familial et amical encourage non seulement la participation active du patient mais renforce également les liens affectifs, essentiels pour une meilleure guérison.
Un soutient indéniable dans le bien-être émotionnel du patient, clé de son rétablissement !
Histoire de médiation
Selon la Constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) :
« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »
1937 = Sigmund Freud, médecin fondateur de la psychanalyse, utilise sa chienne Jofi dans ses pratiques médicales ; il se base sur l’idée que sa chienne peut juger avec plus de précision le caractère d’un individu. Il remarque également que la présence de l’animal apaise les patients.
1953 = aux Etats Unis, le pédopsychiatre et professeur américain en psychiatrie, Boris M. Levinson, de l’université de Yeshiva étudie scientifiquement le rôle d’intermédiaire que peut constituer l’animal. Il est le premier à parler du rôle de catalyseur social que peut jouer l’animal envers l’humain. Il constate qu’un enfant autiste, avec qui il n’arrive pas à rentrer en relation, se met en revanche à communiquer avec son chien Jingles, présent par hasard dans la pièce. Il reproduit l’expérience avec d’autres jeunes patients et constate les mêmes effets. Naissance de la Pet Oriented Child Psychotherapy. (Psychothérapie infantile assistée par l’animal). Père fondateur de la Thérapie Assistée par l’Animal : Pet Facilitated Psychotherapy, il a écrit : « l’animal ne se nourrit pas d’attentes idéalisées envers les humains, il les accepte pour ce qu’ils sont et non pas pour ce qu’ils devraient être ».
1971 = Adrienne et Pierre Sommer créent une fondation selon laquelle la médiation animale est : « une méthode d’intervention basée sur les liens bienfaisants entre les animaux et les humains, à des fins préventives, éducatives ou thérapeutiques. La qualité de l’apport de l’animal dans un programme de prise en charge repose sur la pertinence des objectifs et des moyens permettant d’organiser, de mettre en œuvre et d’évaluer l’action entreprise. »
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